Dans cette entrevue, Bertrand Saugy, thérapeute manuel et préparateur physique, nous parle de l’importance d'entraîner notre cerveau et de son approche neuro-centrée.
○ Pourquoi est-il indispensable d'entraîner notre cerveau ?
○ Comment traite-il les informations ?
○ Et quels signaux peut-il nous envoyer ?
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Transcription :
Pourquoi devoir activer son cerveau ?
Tout simplement, parce que le cerveau est la centrale atomique, il est du hardware du PC.
Sans cerveau, il n'y a rien qui se passe, il n'y a plus d'action, il n'y a plus de pensée, il n'y a plus rien.
Et il faut savoir que constamment le cerveau ou le système nerveux reçoit des milliers, des millions d'informations qui montent au cerveau.
Ensuite, au cerveau, il y a une interprétation, intégration des messages, et ensuite, il va agir sous forme d'outputs que ce soient des outputs plutôt de bien-être, de performance : le fait de sauter, de courir, de réfléchir, de parler, d'avoir de la mémoire, de bien voir.
Mais aussi peut émettre des outputs de protection. Et là on peut parler de douleurs chroniques, on peut parler d'anxiété que ce soit au niveau émotionnel, on peut parler de rigidité, de manque de cardio, etc.
Le cerveau en fait, il va se poser une question, c'est : est-ce que ce que tu me donnes comme informations est safe, sécurisantes.
Si ça l'est, lui, il va interpréter ça comme ok.
Et il va pouvoir émettre ce que l'on a, à la base voulu faire.
Si maintenant le cerveau reçoit des informations erronées ou pas précises ou mauvaises, il ne va pas se sentir rassuré. Et s’il ne se sent pas rassuré, il va tout simplement nous le faire comprendre avec des outputs de protection.
Ça peut être des douleurs chroniques, ça peut être des problèmes d'élocution, ça peut être une vision floutée.
C'est pour ça qu'il est primordial de s'intéresser au cerveau et c'est tout là mon approche neuro-centrée.
On peut atteindre des objectifs physiques, mentaux, même professionnels, mais on ne peut pas omettre cet aspect-là, qui est le cerveau.
Et en le potentialisant, en décelant les petites erreurs, les déséquilibres, on va pouvoir atteindre ses objectifs beaucoup plus facilement, d'une durée beaucoup plus longue.
La neuroplasticité
Voilà le principe du cerveau. Il faut savoir qu'il est plastique. C'est là qu'on parle de neuroplasticité.
Tout ce qu'on lui donne comme messages, plus ça se fait régulièrement, plus c'est simple pour lui à créer les connections.
Donc le cerveau est un peu paresseux. Si tous les matins, j'ai l'habitude d'être assis devant mon PC et de boire mon café au chaud, un jour qu'on a envie d'aller se baigner dans le froid par exemple, le cerveau va nous dissuader.
Il va nous dissuader avec des outputs de protection.
Par exemple des doutes, cela peut être même un début de maladie, cela peut être des crampes, cela peut être plein de choses différentes.
Et en fait, il s'est plastifié, il s'est habitué à notre routine.
Maintenant, au contraire, si l'on donne le temps au cerveau de s'habituer à de nouvelles habitudes, comme aller se baigner tous les matins dans le froid par exemple, ou d'aller faire son footing, et bien lui après un certain temps, va adorer ça parce qu'il va voir ça comme faisable et facile à créer au niveau connections, pour qu'on puisse le faire correctement.