Dans sa deuxième entrevue, Bertrand Saugy, thérapeute manuel et préparateur physique, nous parle d’une nouvelle mode : prendre sa douche à l’eau froide.
○ Comment notre cerveau réagit à cette pratique ?
○ À quelle fréquence exposer son corps au froid ?
○ Quelles sont les vertus du froid ?
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1️⃣ Pourquoi entraîner notre cerveau ?
Transcription
La douche froide est à la mode. Que penses tu de ces nouvelles tendances ?
Mon avis, il est assez global. Le froid est un élément de la nature et je pense qu'il est primordial que le cerveau puisse reconnaître ces stimuli là.
On a des récepteurs sensoriels partout sur le corps, notamment des thermorécepteurs. Et il va être pertinent d'activer ces thermorécepteurs, que ça soit avec le chaud mais aussi avec le froid.
Et là, le cerveau de nouveau, il va s'habituer à cette information, il va dire : ah, c’est du froid ! OK, tout va bien. Je vais donner des tremblements, je vais donner des contractions musculaires pour réchauffer mon corps.
Les douches froides ou la thérapie du froid est très importante à mon avis pour trouver une homéostasie du corps et de l'esprit. Parce que le cerveau, il a besoin de cette information là.
Ok pour la douche froide, mais quels sont les dangers ?
Maintenant, il est très important de ne pas partir dans les extrêmes. C'est pour ça que c'est important, dans mon métier, de se rappeler de la voie du milieu.
Qu’éventuellement de se baigner tous les jours, c’est peut-être trop, ou de le faire jamais ce n’est pas assez.
Il faut être à l'écoute de son corps et de ses besoins et de ses intuitions et de ses instincts en fait.
Et c'est pour ça qu'on peut vite partir dans des extrêmes comme on le voit, ou il faut absolument tenir 20 minutes à zéro degré trois fois par jour. Tout est une question de besoin profond que l’on a.
Douche froide : Bienfait
Maintenant, les vertus du froid, elles sont nombreuses :
Notamment tout ce qui est circulation du sang, tout ce qui est endocrinien, tout ce qui est système immunitaire, tout ce qui est récupération physique et mentale, tout ce qui est réveiller les instincts primaires qu'on a au fond de nous aussi.
Parce qu'il faut savoir que génétiquement, on n'est pas loin, alors je ne veux pas donner de pourcentage, mais on est très proche des chasseurs-cueilleurs.
Donc le cerveau attend et nos gènes attendent ce genre de stimuli. Mais attention avec bienveillance.